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GET STARTED TODAYDrame dans une polyclinique de Douala
Une jeune enfant prénommée ILIANA âgée de 5 ans décédée des suites de végétations adénoïdes . Le parent à l’annonce de la mort de la petite ILIANA saccage le matériel et quelques équipements de la polyclinique.
Alors pour établir des responsabilités dans ce genre de situations , il convient de commencer par quelques définitions données par les médecins et le net : les végétations adénoïdes sont les mêmes types de tissus que les amygdales palatines que beaucoup connaissent et qui se trouvent au fond de la bouche . C’est donc une opération à laquelle se serait soumise à la demande des parents , la petite ILIANA âgée de 5 ans , sujette à des otites à répétition dont les symptômes inquiétaient les parents : trouble du sommeil , apnée du sommeil , c’est à dire que l’enfant arrêtait parfois de respirer quelques secondes pendant son sommeil et selon le médecin qui a reçu la petite en consultation , il fallait , pour ne pas compromettre les chances de croissance de l’enfant , procéder à cette intervention qui serait bénigne d’après les connaissances acquises et actuelles de la science. L’information aurait été délivrée à la famille conformément au protocole d’information dont le corolaire fut le consentement des parents .
il faut noter en passant qu’une relation de confiance avait déjà été installée entre le chirurgien Dr Minka et la famille de ILIANA pour avoir opéré deux membres de la même famille et pour les mêmes causes . L’intervention en elle même se serait déroulée sans heurts , le problème se posant au réveil de l’enfant qui n’a pu se faire et qui a abouti finalement au départ définitif. Le père ayant appris la nouvelle , a fait ce que nous avons évoqué plus haut .
Quelles poblématiques
Il convient de rappeler déjà les types de contrats relevés dans cette affaire pour que tout le monde comprenne bien de quoi il s’agit .
Trois types de contrats , un premier contrat liant la famille au médecin chirurgienne pour l’opération de leur fille , un deuxième contrat liant le médecin chirurgienne à la polyclinique pour la fourniture des locaux et du matériel ( plateau technique ) et un troisième contrat liant le médecin chirurgienne au médecin anesthésiste dont il a eu besoin du concours pour la réalisation de sa mission d’opérer ILIANA . L’information de ILIANA ici est à double volets car aussi bien la chirurgienne que l’anesthésiste , chacun a l’obligation d’informer les parents sur les risques éventuels liés à ladite opération , puisqu’ils sont liés tous les deux et sont solidaires dans la mission qui les concerne . Information qui visiblement aurait été délivrée par la chirurgienne mais pas réitérée par l’anesthésiste.
L’opération étant une opération de routine , le risque de mort meme si existant , ne pouvait être opacifié que si le bénéfice de l’opération était plus grand que le risque accidentel . Il n’était donc pas nécessaire de donner cette information aux parents de manière à les décourager face à l’intervention , et diminuer ainsi les chances de croissance de la petite fille alors que ce risque était à minorer , puisqu’étant 0, 0001 %. Ce qui ne voudrait pas dire que s’il survient comme c’est le cas , ceci disculperait les responsables , sauf à apporter les preuves par voie d’expertise médicale , que la faute n’est ni d’un des médecins , mais qu’il s’agirait d’un fait nouveau conformément aux connaissances acquises et actuelles en l’état , d’où nous tomberions alors sous le coup de l’aléa thérapeutique.
Quelles conséquences à tirer?
Nous dirions que la responsabilité de la polyclinique ne pouvait être retenue ici que si les locaux loués afficheraient un caractère dégradant qui impacterait sur la vie de l’enfant et si le matériel ( plateau technique ) présenterait une défectuosité dans son utilisation , ce qui ne semblerait pas être le cas , surtout que ni l’un ni l’autre des deux médecins ne sont des salariés de la polyclinique , ils exercent en tant que médecins libéraux .
À écouter les parents , le médecin chirurgienne se désengagerait de toute responsabilité en clamant que pour elle , tout s’est bien passé , mais que c’est l’anesthésiste qui n’arrivait pas à réveiller l’enfant , or la famille n’a aucun contrat avec l’anesthésiste , et ne peut que l’interpeller et elle doit répondre quitte à se retourner contre son anesthésiste , même si sûr le plan pénal , la famille pourrait directement se dresser contre l’anesthésiste en question, étant qu’il s’agit d’un fait personnel ayant entraîné la mort. Quant à ce qui est de la casse perpétrée par le parent , il serait difficile de ne pas procéder à la réparation pour destruction de biens matériels , seul le juge pouvant trouver si cela était établi , des circonstances atténuantes reposées sur une base médicale , ou médico- juridique . En somme , nous pouvons juste dire qu’il est vrai que rien qui soit fait ne saurait ramener la petite fille en vie , mais il est important que la vérité soit connue et dite pour que la famille puisse faire le deuil en toute quiétude car le but n’est pas d’envoyer les médecins en prison , parce que nous sommes en médecine , et il n’y a pas de risque zero certes , mais de plus en plus , les risques sont aussi maîtrisés en fonction de l’évolution scientifique et technique qui va grandissant raison pour laquelle les mises à niveau sont à encourager du côté médical . L’aléa est de moins en moins présent face aux efforts technologiques et scientifiques consentis .
Conclusion
Nous pouvons juste dire qu’il est vrai que rien qui soit fait ne saurait ramener la petite fille en vie , mais il est important que la vérité soit connue et dite pour que la famille puisse faire le deuil en toute quiétude car le but n’est pas d’envoyer les médecins en prison , parce que nous sommes en médecine , et il n’y a pas de risque zero certes , mais de plus en plus , les risques sont aussi maîtrisés en fonction de l’évolution scientifique et technique qui va grandissant raison pour laquelle les mises à niveau sont à encourager du côté médical . L’aléa est de moins en moins présent face aux efforts technologiques et scientifiques consentis .