Éventrée dans l’enceinte de l’hôpital
Ce qui s’est passé
Affaire Monique Koumate: c’est une affaire dont tout le monde a entendu parler; nous allons juste rappeler les faits et aller à l’essentiel .
Monique Koumate serait passée dans un premier temps à l’hôpital de district de Nylon qui , ayant constaté que la situation était au dessus de ses compétences, aurait immédiatement procédé à son transfert vers Laquintinie. Acte louable selon les règles de l’art et la déontologie médicale.
Mais selon certaines indiscrétions , elle serait arrivée à Laquintinie déjà morte… vrai ou faux? toujours est-il que la manière par laquelle le processus de prise en charge se serait opéré soulève quelques problématiques juridico- médicales: Celles de l’orientation , du retard des soins ou de la prise en charge elle-même, et de la non assistance à personne en danger.
Ce qui aurait du être fait
Au vu de comment et de l’état dans lequel elle est arrivée à Laquintinie , l’orientation vers les urgences médicales immédiatement à partir de l’accueil aurait été l’idéal , ce qui aurait permis de gagner en temps , pas d’abord de tâtonner pour enfin la conduire vers le service approprié car l’urgence vitale sautait à l’œil , premièrement. Deuxièmement, la prise en charge devrait être immédiate tout au moins et j’allais dire sans conditions également , mais semblerait t’il , il n’y a pas effectivement eu de demande de caution contrairement à ce qu’auraient prétendu certaines sources . Mais comment comprendre qu’elle ait été éventrée si le constat de non assistance et donc d’abandon n’avait pu être observé par l’auteur de tels actes répréhensibles dans l’enceinte de l’hôpital ? le retard des soins ou de la prise en charge qui sont relevés par plus d’un , sont effectivement de nature , si avérés , à engager la responsabilité de l’hôpital au même titre que la non assistance à personne en danger car Il est de jurisprudence constante , qu’un diagnostic rapide permettrait d’appliquer assez vite la thérapeutique adaptée si la pathologie elle même n’était pas compliquée , or dans le cas d’espèce , l’état de koumate qui, bien que difficile pour l’hôpital de nylon qui a procédé au transfert , serait plutôt bénin pour Laquintinie . Ce qui aurait permis que le diagnostic ait été vite conclu et le traitement chirurgical adapté aussitôt ,les chances de survie alors garanties . La récusation de la non assistance à personne en danger observée alors dans l’enceinte de l’hôpital pourrait donc trouver sa négation dans le temps eu par l’auteur des actes que nous avons qualifiés de répréhensibles plus haut . Il y’aurait bien eu soit absence de personnel à ce moment , soit abandon du malade pour que l’acte posé ait pu s’accomplir alors que nous étions à l’intérieur de l’hôpital . Elle s’est donc trouvée obligée par ignorance bien entendu , de faire ce qu’elle ne devrait pas , pensant sauver la vie à la dame .