Incompétence . Défaut de transfert de compétences . Retard dans l’exécution du transfert . Négligence.

Ngò kana est une jeune médecin exerçant dans un grand hôpital de la place . À la suite d’une grossesse non « désirée » , elle aurait laissé son lieu de travail et se serait plutôt rendue à une clinique de la place pour se voir pratiquer un curetage , ce qui est de son bon droit par le principe de libre choix du médecin et de la structure où se soigner.

Le curetage était une opération qui consisterait à nettoyer sa cavité naturelle afin de se débarrasser de l’embryon ou du fœtus , selon le temps mis de la grossesse . Elle y serait restée près d’une semaine , et après avoir déboursé une certaine somme pour ses soins sans voir son état s’améliorer ,elle aurait décidé de se diriger vers un hôpital plus qualifié en compagnie de la personne qui se trouvait proche d’elle à ce moment là. Selon les spécialistes en la matière , trois jours auraient suffi pour traiter de ce cas , mais comment comprendre qu’une semaine après , la situation ait plutôt été inquiétante ?

Bref , arrivée à l’hôpital en question , pendant que le processus de prise en charge était mis en mouvement , aucune urgence sur le coup n’ayant été signalée , la personne qui l’accompagnait semblait s’agiter et presserait l’équipe médicale en place de faire vite sinon elle partirait avec sa malade , ce qui ne semblait pas déconcentrer l’équipe médicale.

Le monsieur qui l’accompagnait exigea à un moment donné de voir le médecin , mais l’on lui rétorqua que le médecin arriverait bientôt mais que pour l’instant , le travail est en train d’être fait , et il n’y a aucune urgence pour faire intervenir le médecin . Mais quand on lui demandait d’expliquer ce qui s’est passé tout au moins , il exigeait sans cesse que le médecin soit présent , sinon ce serait pas la peine de rester là . C’est alors que face à ses exigences opposées aux efforts de dissuasion de l’équipe médicale en place , il décida de la faire sortir contre avis médical , c’est à dire en signant un document qui lui ferait endosser toute responsabilité .

C’est ainsi que ce monsieur décida de repartir avec elle . Il se pourrait qu’il aient emprunté la direction de l’hôpital gynéco obstétrique de yassa où effectivement elle travaillait comme médecin , et arrivés à yassa , on leur aurait dit que l’endroit idéal a être vu son état , serait celui qu’ils venaient de quitter . C’est ainsi que le demi tour s’est fait en vitesse . La jeune dame aurait commencé à perdre du sang déjà au chemin aller , imaginons donc le retour vers l’hôpital qu’ils venaient de quitter et qui ne se trouvait pas à deux pas .

Une fois à l’hôpital hôpital , les services des urgences cette fois furent incontournables pour la prise en charge immédiate et sans conditions de la jeune dame qui malheureusement serait aussitôt entrée en réanimation où elle n’a pu être sauvée . Nous constatons bien le retard de transfert accusé par la clinique qui aurait tout fait sauf de la médecine gynécologique adaptée au cas , et aussi la négligence observée par la personne qui l’accompagnait et qui apparemment serait son compagnon . Une autopsie avait été demandée et aurait révélé des hématomes attestant une bastonnade qui aurait provoqué la nécessité de procéder à un curetage , raison pour laquelle nous avions mis les guillemets plus haut sur <<grossesse non désirée>>.

Le curetage n’aurait pas été fait selon les règles de l’art , provocant une intervention urgente qui elle même aurait traîné par la négligence de la personne l’accompagnant . L’on aurait cherché à faire reposer la responsabilité sur l’hôpital où elle est décédée , les résultats de l’autopsie et certains témoignages auraient penché sur des exactions qui seraient en grande partie responsables de la mort beaucoup plus les interventions en elles mêmes .